Harumi Klossowska de Rola.

www.harumiklossowska.com




















La curiosité d’Harumi pour les pierres naît dans les jardins de la villa de Rome où elle passe des heures à ramasser des cailloux de toutes formes et couleurs, des grès, des débris de mosaïques. Avec une attirance certaine pour les bleus de toutes tonalités. Elle confectionne des collages, dessine des compositions, fabrique des assemblages que Balthus considère avec intérêt et garde précieusement.


A l’âge de sept ans, Harumi accompagne son père et sa mère la comtesse Setsuko chez le galeriste Claude Bernard à Paris ; il lui ouvre la porte d’une pièce qu’il a entièrement consacrée aux pierres brutes et semi-précieuses. C’est un choc qu’Harumi n’oubliera pas. Son imagination s’emballe et son amour pour les bijoux naît devant ce qu’elle voit comme des merveilles en attente pour elle.



L’influence

Dans le chalet suisse de Rossinière où la famille Klossowski réside, un endroit attire Harumi depuis son enfance tout autant que sa collection romaine : le tiroir à boutons chinois anciens en tissu entièrement faits à la main que Setsuko garde dans sa chambre. Setsuko est une peintre japonaise de talent. Elle s’est vue décerner en 2006 le titre d’Artiste pour la paix par l’organisation de renommée mondiale : l’UNESCO.


Au fil des années, l’envie de création d’Harumi s’affirme. Elle ne cesse de dessiner sertes et attaches pour ces pierres qui la fascinent. A l’âge de dix-huit ans, alors qu’elle est choisie par la couturière parisienne Hanae Mori pour porter une de ses robes au Bal des Débutantes à Paris, Harumi rencontre un jeune créateur à qui elle raconte son univers : John Galliano. Séduit par son enthousiasme, il lui demande de travailler avec lui au Bureau de presse de sa maison de couture et l’invite souvent dans son atelier de création.


Son expérience avec le couturier décide Harumi tout à fait. A l’instar de John Galliano, elle sera créatrice d’une façon différente, mêlant formes, couleurs et matières pour raconter autrement la parure et la réinventer. Harumi choisira de créer des bijoux en associant l’ébène philippin, la passementerie chinoise, la soie et le plaquage d’or à la tourmaline, aux grenats, pierres de lune et aigue-marines. Ses créations serviront son imagination qu’elle mettra au service de l’élégance et du mystère.

Le minéral, la pierre, le bois et le tissu, le mélange étonne, le résultat s’impose : c’est une réussite éclatante.



Le travail

A l’âge de vingt-cinq ans, Harumi crée sa première collection de colliers, bracelets et broches. Aidée par François Curiel, alors directeur de Christie’s à Genève et devenu directeur pour l’Europe de la prestigieuse maison, elle présente ses créations à l’Hôtel Richemond de Genève. L’évènement est un franc succès. Harumi vend toutes les pièces présentées.


Une deuxième collection est présentée en 1996 chez Christie’s à New York suivie d’une troisième de nouveau chez Christie’s en 1997 à Genève. A chaque présentation, le succès est au rendez-vous.

Les medias s’intéressent de plus en plus à cette jeune femme douée et originale et lui reconnaissent un talent certain dans une profession pourtant largement honorée par des créateurs renommés.


En 2008, à l’occasion des 150 ans de la Maison,  le célèbre joaillier parisien Boucheron choisit Harumi  pour créér un collier et un bracelet de bras uniques. Placées sous le signe du serpent, un des animaux emblématiques de la marque, ces deux pièces incrustées de diamants, d’émeraudes, de saphirs, d’écailles de turquoises et d’or mat en contraste, sont imprégnées de symboles puissants qui associent les origines distinguées et le style particulier de la créatrice au savoir-faire et à l’héritage de Boucheron.  

La presse française et internationale saluent son travail exemplaire.


Le style particulier d’Harumi attire en effet. Son travail et sa personnalité inspirent les photographes Henri Cartier-Bresson, Mario Testino, Arthur Elgort, Bruce Weber, Karl Lagerfeld… entre autres noms prestigieux.


De nombreux articles ont été déjà consacrés à Harumi tant dans des magazines français tels que VOGUE, ELLE, MADAME FIGARO, VERY ELLE, L’EXPRESS STYLES, qu’internationaux avec VOGUE USA, Italie, Allemagne et Japon, mais aussi STERN en Allemagne, L’OFFICIEL Japon, HARPERS and QUEEN, TATLER en Angleterre, illustrant ses collections et sa vie à travers son travail. La liste n’est pas close…



La reconnaissance

1999

Exposition solo chez Christie’s –  Los Angeles

Exposition solo chez Bond 07 –  New York


2000

Exposition solo chez Christopher Walling – Aspen

Exposition solo chez Selima Optique – Los Angeles


2001

Exposition solo chez Fred Leighton – Las Vegas

Exposition solo au United Nations Building – Genève

Exposition solo chez Paul Lombard – Venise


2002

Exposition collective Creativita Riflessa – Viterbo (Italie)

Exposition des créations Harumi Klossowska et des photographies de Donata Wenders – Tokyo


2003

Exposition solo chez RSA (Ridley Scott and Associates) – Los Angeles


2004

- Première collaboration avec la créatrice de mode Catherine Malandrino pour sa collection Printemps-Eté 2005.


- Nouvelle collaboration avec la créatrice de mode Catherine Malandrino pour sa collection Automne-Hiver 2005


- Ouverture du Corner Harumi Klossowska à Isetan au Japon. 


- Ouverture de la boutique Harumi Klossowska à Roppongi au Japon.


- Gianbattista Valli, le designer de la maison de couture Emmanuel Ungaro utilise les boucles d’oreilles dessinées par Harumi pour le défilé Automne-Hiver 2005


2005

Exposition solo au Grand Châlet – Rossinière


2006

Exposition solo chez Bond 07 à New York


2007

Exposition solo à Milan.


2008

Exposition dans les Salons Boucheron place Vendôme à Paris de deux créations exceptionnelles pour la Maison.


A ce jour, les collections d’Harumi ont été présentées et vendues sur trois continents.

Toutes les pièces d’Harumi sont uniques et ne sont pas déclinées.



L’inspiration

Si Harumi est une artiste accomplie, elle est aussi l’ambassadrice zélée du travail de son père dans le monde. Elle a déjà représenté l’artiste Balthus dans les nombreux pays où des cérémonies officielles lui ont été consacrées ; ainsi elle n’a que vingt deux ans lorsqu’elle organise l’exposition Balthus au Palazzo Mignanelli de Rome en 1996. La présentation est immédiatement couronnée de succès.


Harumi connaît intimement la qualité des œuvres de son père mais elle en mesure aussi la profondeur et le sens. Habituée dès l’enfance à l’insolite et au merveilleux, elle a rencontré des artistes exceptionnels qui ont enrichi son éducation pour toujours et raffiné son esprit enclin à la spiritualité. La musique avec Herbert Von Karajan, Yeudi Menuhin ou Bono, le cinéma avec Federico Fellini, Ridley Scott, Wim Wenders autant que Philippe Noiret, ou Richard Gere : ces arts majeurs, exaltés par des êtres profondément habités, ont ainsi influencé et inspiré constamment le travail d’Harumi.


Harumi est bien une jeune femme de notre temps, à la recherche d’absolu qui ne sacrifie rien à sa quête. Lectrice assidue des auteurs russes et passionnée de cinéma, son inclination pour Oblomov, Kurosawa, Milarepa ou la spiritualité tibétaine, l’emmène sur tous les chemins de la créativité.

Pour chacune de ses collections, Harumi invente une histoire : pour plaire au comte Vronski et se faire aimer de lui, Anna Karenine se pare et Harumi dessine pour elle des bijoux raffinés à la beauté envoûtante. Pour séduire le peintre Delacroix en voyage au Maroc, Harumi lui invente une muse inattendue, une jeune fille élégante et mystérieuse qui porte ses créations.


A ce jour, Harumi a dessiné plus de 300 esquisses de bijoux, devenus plus de deux cents  colliers, broches et bracelets, tous vendus à une clientèle féminine exclusive dans son goût, allant des chanteuses célèbres aux actrices renommées, de la jeune fille naturelle à la femme élégante, toutes originales, chic et résolument modernes.



Le futur

Approchée par le Bureau de style de la maison Parmigiani, Harumi s’est vu confier la création d’une montre, dont la commercialisation et la présentation internationale est prévue pour l’année 2012.


Séduite par le modernisme de son inspiration, la société belge ReservoirCom a confiée à Harumi la création de la récompense des EPMA – European Photo and Model Awards – dont la cérémonie aura lieu à Bruxelles (Belgique) en 2011.



L’engagement

Consciente des problèmes de notre temps et touchée par la détresse de trop nombreux enfants, Harumi a créé une Association avec l’aide d’Homayara Sellier, Présidente de l’Association Innocence en danger.


Les Ateliers du Grand Chalet ont ainsi été mis en place pour recevoir des enfants défavorisés, anglophones et francophones, intéressés par la mise en scène, la musique, ou la photographie. L’Association qui reçoit depuis sa création en 2001 les petits émules pendant dix jours au cours des vacances d’été, a pu ainsi inviter le réalisateur Wim Wenders ainsi que le peintre paysagiste Louis Benech.

Harumi souhaite néanmoins ouvrir son association à tous les enfants du monde passionnés par ces arts majeurs modernes.



La fondation

La fondation Les Ateliers du Grand Chalet peut être contactée en visitant le site : www.ateliersdugrandchalet.com


Les contrats

En 2008, séduit par sa créativité foisonnante, le prestigieux joaillier français BOUCHERON fait appel à Harumi aux fins de dessiner deux pièces de joaillerie prestigieuses : un bracelet de bras et un collier. Les deux pièces, Vesper et Kundalini sont vendues dès leur présentation.


En 2009, également séduite par son raffinement et son talent, la maison de renommée mondiale SWAROVSKI demande à Harumi de dessiner plusieurs collections de bijoux et emblèmes : ils seront présentés en 2010 et 2011 au public.


Le site Internet

Dessins, photos et plus de détails à propos d’Harumi Klossowska de Rola en visitant son site.


- artistes représentés -

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L’enfance

Harumi Klossowska est née en Suisse, à Genève. Elle passe ses toutes premières années en Italie où la direction de la prestigieuse Villa Médicis a été confiée à son père Balthazar Klossowski de Rola, le peintre de renommée internationale, connu sous le nom de Balthus dont le talent s’est vu récompensé en 1961 par Le Ministre de la Culture français André Malraux.

Thierry Mugler  Harumi Klossowska de Rola